La nécessité de prendre en compte les effets de la crise actuelle (sanitaire, environnementale et sociale) qui réaffirme l’urgence de modifier les systèmes de production et de consommation de toutes les sociétés afin de lutter contre les bouleversements climatiques tout en révélant notre besoin de plus en plus grand d’accéder à des services numériques, depuis la maison.
Le besoin d’appui de la filière de la médiation numérique, notamment dans la prise en compte des publics dits fragilisés (seniors, non-diplômés, habitants des quartiers prioritaires, personnes handicapées, chercheurs d’emploi de longue durée, etc.) sur tous les aspects de la vie (santé, finance, mobilité, travail, démarches administratives, etc.)
La nécessité de favoriser un numérique capacitant (qui nous rende plus libre, éclairé dans nos choix et notre façon de faire valoir nos droits), frugal (avec des usages qui raisonnent notre consommation et notre empreinte environnementale), inclusif (facteur de justice sociale et non une discrimination supplémentaire) et sûr (qui protège nos vies privées, nos réputations, nos biens et nos droits.)
La nécessité de créer des “boussoles”dans un contexte de saturation informationnelle, capables d’éclairer les usagers et professionnels sur des usages et services numériques désirables et soutenables pour eux et la planète. Chaque jour, de nouveaux services naissent, principalement, motorisés par les GAFAS. Comment faire le tri et bien jardiner son environnement numérique et être guidé dans ses choix ?
La nécessité d’un passage d’une logique d’accès à une logique d’expérience car une nouvelle rareté apparaît dans la période que nous traversons : l’attention. Il s’agit d’accompagner les usagers sur des expériences de médiation décentrées de l’écran, favorisant les apprentissages cognitifs et une plus grande attention.
